CARESSER LE FRANÇAIS

Mai 20, 2024

De temps en temps je fais exception et je vous recommande un livre en anglais. Aujourd’hui, il s’agit d’un livre publié en 2015 que je viens de découvrir et qui n’a point perdu de sa pertinence: Flirting with French (Caresser le français – quelqu’un a une meilleure traduction?).

L’auteur américain, William Alexander, n’est pas seulement sérieusement Francophile, il veut être français. Il pense avoir une telle affinité avec le français qu’il se demande s’il était français dans une vie antérieure. Il n’y a qu’un seul problème: il ne parle pas français et il a la cinquantaine bien tassée.

Chacun qui a essayé, comme adulte, d’apprendre une langue étrangère peut s’identifier à cet étudiant charmant. Malgré de nombreux revers, il se consacre à la poursuite de son rêve, bien qu’il soit souvent atteint de troubles cardiaques. Il prend des vacances en France, faisant du vélo en Normandie, déambulant dans les rues de Paris, se torturant à un stage d’immersion en Provence.

Son humour désabusé se répand dans le texte de ce mémoire qui n’est jamais ennuyeux. Chacun peut y apprendre quelque chose, que ce soit l’histoire de l’Académie Française, les règles de base du tutoiement ou les progrès de la traduction automatique. Mais le plus important c’est que vous découvrez que vous n’êtes pas seul dans vos efforts de maîtriser le français. Je ne veux pas vous gâcher la surprise de fin mais il suffit de dire que ça va vous encourager si vous aussi vous n’êtes pas un perdreau de l’année!

FLIRTING WITH FRENCH

Now and again I make an exception and recommend a book in English to you. Today it’s a book which I’ve just come across, published in 2015 but which hasn’t lost any of its relevance: Flirting with French (Caresser le français – does anyone have a better translation?)

The American author William Alexander is not only a serious Francophile, he wants to be French. He thinks he has such an affinity with French that he wonders if he was French in a previous life. There’s only one problem: he doesn’t speak French and he’s in his late fifties.

Anyone who’s tried, as an adult, to learn a foreign language can identify with this charming student. Despite numerous setbacks, he devotes himself to the pursuit of his dream, even though he often suffers from heart problems. He takes holidays in France, biking round Normandy, strolling through the streets of Paris, tormenting himself on an immersion course in Provence.

His wry humour pervades the text of this memoir which is never boring. Everyone can learn something from it, whether it’s the history of the Académie Française, the do’s and don’t of using ‘tu’ or advances in machine translation. The most important thing is that you will discover that you’re not alone in your efforts to master French. I don’t want to spoil the surprise ending for you but suffice to say that it will encourage you if you’re no spring chicken.