ÉCONOMIE CONTRE ÉCOLOGIE: UNE PETITE DIATRIBE

janvier 1, 2013

Est-ce que la médiatisation à outrance de l’économie par rapport à l’espace consacrée à l’écologie démontre une politique de l’autruche ? Est-ce qu’on peut s’attendre à de vrais changements en 2013 ?

Depardieu soulève un tollé en partant pour la Belgique, tandis que la disparition de la banquise arctique ne mérite que quelques lignes en bas de page.

En fil rouge de l’actualité française aujourd’hui : le discours de fin d’année nullement motivationnel du Président Hollande (qui ne fait pas mention de l’environnement), les remèdes de grand-mère pour soigner sa gueule de bois, le nombre de SMS échangés pendant la soirée du reveillon, le nombre de voitures brûlées pendant la même nuit, les bonnes résolutions qu’on a du mal à tenir. J’en passe et des meilleures. C’est renversant.

L’humeur est sombre et tout le monde est d’accord : la France ne va pas dans le bon chemin et l’année 2013 s’annonce mal. Mais parmi toutes ces phrases éculées, quand va-t-on amorcer le débat sur la société de l’après-pétrole, sur la surpopulation de la planète, sur les limites à la croissance ? Espérons que la presse fera plus de place en 2013 aux sujets d’une importance vitale qui méritent de remplacer les futilités qui semblent être nos préoccupations majeures.

autruche

ECONOMY VERSUS ECOLOGY: A SHORT RANT

Does the media’s saturation coverage of the economy compared to the space given to the environment mean that we’re burying our heads in the sand? Can we expect any real changes in 2013?

Depardieu causes an outcry by departing to Belgium, whereas the disappearance of the Arctic ice only gets a few lines at the bottom of the page.

The main themes of today’s French news: President Hollande’s less than motivational New Year speech (with no mention of the environment), old wives’ tales to cure your hangover, the number of text messages sent on New Year’s Eve, the number of cars torched over the same period, good resolutions which we find hard to keep.  I could go on. It’s mind-boggling.

The mood is gloomy and everyone’s agreed: France is not on the right track and 2013 doesn’t look promising. But in the midst of all these hackneyed phrases, when are we going to start the debate about the post-oil era, about the overpopulation of the planet and the limits to growth? Let’s hope that the press will make more space  in 2013 for these vital topics which deserve to replace the trivialities which seem to be uppermost in our minds.