LE LONGE-CÔTE: UN SPORT DE GRAND-MÈRES?

mars 30, 2021

Vous aimez marcher? Vous avez envie d’essayer une nouvelle pratique sportive très tendance? Vous habitez près de la mer? Eh bien, c’est le moment de vous mettre au longe-côte.

Ce sport tonique et zen qui cartonne sur les plages de la France est né à Dunkerque en 2006 comme activité pour les rameurs. On cherchait une activité de renforcement musculaire et cardiovasculaire sans traumatisme articulaire. Au début, sous la houlette de Thomas Wallyn, on utilisait une pagaie en crapahutant dans l’eau à un niveau entre le nombril et le diaphragme. On s’est vite rendu compte que, pour avoir bon pied bon oeil à n’importe quel âge, le longe-côte, (aussi connu sous le nom de marche ou randonnée aquatique) était imbattable.

Un sport de grand-mères? D’accord, mais pas seulement. N’importe qui peut en réjouir. Il vous faut peu d’équipement: une combinaison et des bottines. Chacun marche à son propre rythme. La résistance de l’eau fait travailler les muscles mais ménage beaucoup plus les articulations que la marche ou le jogging. Le corps entier apprécie cet hydro-massage regénérant et tonifiant.

J’ai envie de l’essayer, mais là où j’habite je suis enclavée loin de la mer. Vivement le retour des vacances au bord de la mer!

SEA WADING: A SPORT FOR GRANDMOTHERS?

Do you like walking? Do you feel like trying a new very trendy sporting activity? Do you live near the sea? Well, it’s time to have a go at sea wading.

This stimulating, zen sport which is a big hit on French beaches began in Dunkirk in 2006 as an activity for rowers. They were looking for an activity for muscular and cardiovascular strengthening, without joint damage. At the start, under the guidance of thomas Wallyn, they used paddles whilst trudging through the water which came up to a level between the navel and the diaphragm. They soon realised that, to be hale and hearty at any age, sea wading (also known as aquatic walking or hiking) was unbeatable.

A sport for grandmothers? OK, but not just for them. Anyone can enjoy it. You need very little equipment: a wetsuit and boots. Everyone walks at their own pace The resistance of the water exercises your muscles but is much easier on your joints than walking or jogging. The whole body benefits from this refreshing, invigorating water massage.

I fancy trying it, but where I live I’m landlocked far away from the sea. Roll on the return of seaside holidays!


UNE PETITE RÉVOLUTION À DUNKERQUE

novembre 5, 2018

Dunkerque: une ville française qui est surtout bien connue à cause de l’évacuation des troupes alliées pendant la deuxième Guerre Mondiale. Mais la ville a maintenant une autre raison pour être remarquable. Depuis le premier septembre, les transports publics à Dunkerque deviennent gratuits.

Changer les habitudes des habitants, les convaincre à prendre le bus à la place de la voiture, c’est beaucoup demander, mais ça vaut la peine d’essayer. L’objectif est de doubler le trafic passager d’ici 2020. Dunkerque est ainsi au premier plan de la lutte contre la domination de la voiture et la pollution de l’air qui en résulte.

D’autres villes plus petites ont ouvert la voie. À Châteauroux, par exemple, la gratuité des transports en commun date de 2001. D’autres villes plus grandes, comme Tallinn en Estonie, réservent la gratuité aux résidents. Mais Dunkerque sort le grand jeu.

Plus de tickets, plus de cartes de bus, plus de validation, plus de fil d’attente à la porte. Une augmentation du parc de véhicules avec trente nouveaux bus alimentés par le GNV (gaz naturel pour véhicules), connectés au Wi-Fi et avec prises de recharge USB au-dessus du bouton arrêt demandé.

Dunkerque prend une meilleure tournure. La place Jean-Bart, autrefois remplie de voitures, est devenue piétonne et les trottoirs du grand boulevard Alexandre III ont été élargis et dotés d’élégants auvents.

Sans aucun doute, Dunkerque a une longueur d’avance. Vive la révolution!

A SMALL REVOLUTION IN DUNKIRK

Dunkirk: a French town which is particularly famous because of the evacuation of Allied troops during the second World War. But the town now has another reason to be noteworthy. Since 1st September, public transport in Dunkirk has been free of charge.

Getting people to change their habits, persuading them to take the bus instead of the car, is a big ask, but it’s worth a try. The aim is to double passenger numbers by 2020. This puts Dunkirk in the forefront of the fight against the domination of the car and consequent air pollution.

Other smaller towns have paved the way. In Châteauroux, for example, public transport has been free since 2001. Other larger towns, like Tallinn in Estonia, make it free for residents. But Dunkirk is pulling out all the stops.

No more tickets, no more bus passes, no more validation, no more queues at the door. An increase in the vehicle fleet with thirty new buses powered by natural gas, with Wi-fi and USB charging points above the stop request button.

Dunkirk is making a change for the better. Jean-Bart square, previously traffic-ridden, has been pedestrianised and the pavements of the wide Alexandre III boulevard have been widened and equipped with elegant shelters.

Dunkirk is definitely ahead of the game. Long live the revolution!