COÛTER LES YEUX DE LA TÊTE

On attache beaucoup d’importance à la vue et aux yeux. Donc on voit facilement l’origine de l’expression coûter les yeux de la tête. Ceux qui parlent moins bien disent souvent que ça coûte la peau des fesses.

À cette époque d’inflation qui fait rage, on a recours à toute une flopée d’expressions colorées pour exprimer sa situation. Le citoyen lambda souffre financièrement, tout le monde semble être dans la mouise et rouspète contre l’envolée des prix. On dit qu’on a du mal à joindre les deux bouts ou à boucler ses fins de mois. Si on est vraiment dans la dèche, on dit qu’on est fauché, on n’a plus un radis etc.

Le magazine 60 millions de consommateurs (l’équivalent français du magazine anglais Which?) a lancé son ‘Observatoire de l’inflation’. En février 2022, l’association a constaté que le prix de son panier, composé de 31 produits de première nécessité, avait augmenté de 2,44% sur un an. L’essence, l’électricité, les aliments de base (surtout les pâtes et les huiles végétales) sont les plus touchés. Le magazine prévient de l’impact brutal sur les ménages les plus modestes.

Pour certaines personnes, les banques alimentaires sont devenues des planches de salut. Il n’y a aucun doute, aujourd’hui, faire ses courses hebdomadaires, ça douille.

COÛTER LES YEUX DE LA TÊTE (to cost an arm and a leg)

We attach a lot of importance to eyesight and our eyes. So you can easily see the origin of the expression ‘coûter les yeux de la tête’ (to cost an arm and a leg). Less well-spoken people often say ‘coûter la peau des fesses’ (to cost the skin of the buttocks).

At this time when inflation is rampant, people are resorting to a load of colourful expressions to describe their situation. The average citizen has money problems, everyone seems to be broke and is grumbling about the surge in prices. People say they’re having trouble making ends meet or making it to the end of the month. If you’re flat broke, you say you are ‘fauché’, you haven’t got a radish etc.

The magazine 60 millions de consommateurs (the French equivalent of the English magazine ‘Which?’) launched its ‘Inflation Watchdog’. In February 2022, the association recorded that the price of its basket, made up of 31 basic products, had increased by 2.44% in a year. Petrol, electricity, basic foodstuffs (especially pasta and vegetable oil) are the most affected. The magazine is warning of the drastic impact on low income households.

For some people, food banks have become a lifeline. There’s no doubt about it, doing your weekly shop these days costs a fortune.

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