CHIENS RENIFLEURS À LA RESCOUSSE

février 23, 2021

Vous avez sans doute souvent entendu parler des chiens de détection, ces canidés qui sont spécialement dressés pour signaler la présence d’explosifs, de stupéfiants, de restes humains et bien d’autres choses.

On dit que l’odorat des chiens est un million de fois plus développé que celui des êtres humains. Les chiens de berger et les chiens de chasse comme le labrador sont les races les plus communément utilisées pour ce genre de travail.

Mais ces chiens ont maintenant une nouvelle corde à leur arc: le dépistage de la Covid 19. À l’École nationale vétérinaire de Maison Alfort, on planche sur cette idée depuis mars dernier.

On place plusieurs échantillons prélevés sous l’aisselle dans des cônes, le chien renifle chaque cône et quand il détecte l’odeur du virus, il s’agite devant son dresseur, pour le signaler. “C’est un jeu pour l’animal”, explique le professeur Dominique Grandjean. On espère démontrer scientifiquement la capacité de ces chiens à détecter le virus d’ici deux à trois semaines.

Plusieurs pays, comme la Finlande, le Chili et les Émirats Arabes Unis, emploient déjà cette méthode, notamment dans leurs aéroports. On estime l’efficacité à 95% et le coût minime par rapport aux tests PCR.

SNIFFER DOGS TO THE RESCUE

You’ve doubtless heard of sniffer dogs, those canines who are specially trained to find explosives, drugs, human remains and many other things.

It’s said that dogs’ sense of smell is a million times more developed than that of human beings. Sheepdogs and hunting dogs such as the labrador are the breeds most commonly used for this type of work.

But these dogs now have another string to their bow: detecting Covid 19. They’ve been working on this idea at the national veterinary school at Maison Alfort since last March.

You put several samples taken from people’s armpits into cones, the dog sniffs each cone and when it detects the odour of the virus, it jumps about in front of its trainer to let him know. “It’s a game for the animal” explains professor Dominique Grandjean. They hope to scientifically prove these dogs’ capacity to detect the virus within the next two to three weeks.

Several countries, including Finland, Chile and the United Arab Emirates, are already using this method, particularly at their airports. It’s deemed to be 95% effective with a minimal cost compared to PCR tests.