ÇA SENT BON, LES VACANCES

juillet 20, 2020

L’odeur délicieuse de la crème solaire … c’est le parfum de la nostalgie.

Vous devez votre crème solaire au fondateur du groupe L’Oréal, Eugène Schueller. Il attrapait des coups de soleil en pratiquant de la voile en Bretagne et a demandé à ses labos de créer une crème protectrice.

Ambre Solaire est d’abord vendue sur la Côte d’Azur en 1935 et partout en France depuis 1936, date de l’arrivée des congés payés. La crème solaire Ambre Solaire est devenue un produit culte, sa bouteille canelée indispensable dans votre sac de plage, surtout après la Seconde Guerre mondiale, quand le bronzage est entré dans les moeurs.

L’indice de protection solaire a été introduit en 1962. Le lien entre le cancer de la peau et le vieillissement prématuré de l’épiderme commençait à être reconnu. Vos séances de bronzette n’étaient plus sans souci.

Et aujourd’hui, on a des soucis d’un autre genre: les crèmes solaires nuisent à l’environnement. Même un rapide plouf risque d’avoir un effet. Selon le magazine National Geographic, 14000 tonnes de cosmétiques solaires se répandent dans la mer chaque été, entraînant le blanchissement du corail sur le fond marin et la perturbation des planctons.

Quel avenir pour Ambre Solaire et ses concurrents? On travaille sur des crèmes bio qui ne mettront pas notre écosystème en danger et même des pilules capables de protéger la peau pendant plusieurs semaines.

Il va falloir trouver d’autres odeurs qui rappellent les vacances et nous font connaître ces moments “madeleine” décrits par Proust. Vous avez des suggestions?

THE HOLIDAYS SMELL GOOD

The delicious smell of sun cream … it’s the smell of nostalgia.

You’ve got Eugène Schueller, founder of the L’Oréal group, to thank for your sun cream. He was getting sunburnt whilst sailing in Brittany and asked his labs to create a protective cream.

Ambre Solaire was first sold on the Côte d’Azur in 1935 and in the rest of France in1936, when the first paid holidays came in. Ambre Solaire sun cream became a cult product, its notched bottle a beach bag essential, especially after the Second World War, when getting a suntan became fashionable.

The sun protection factor was introduced in 1962. The link between skin cancer and premature skin ageing was beginning to be recognised. Sunbathing sessions were no longer carefree.

And today, we have worries of a different nature: sun creams are harming the environment. Even a quick dip risks having an effect. According to National Geographic magazine, 14,000 tonnes of sun cosmetics find their way into the sea every summer, causing bleaching of coral on the sea bed and disruption to plankton.

What does the future hold for Ambre Solaire and its competitors? People are working on organic creams which won’t endanger the ecosystem and even pills which can protect the skin for several weeks.

We’ll have to find some other smells which remind us of our holidays and allow us to experience those “madeleine” moments described by Proust. Any suggestions?