UN TERRAIN DE FOOT ÉCORESPONSABLE

avril 13, 2020

Le coronavirus, vous en avez ras-le-bol? Bon, parlons d’autre chose, et de quelque chose de positif en plus.

Moi, j’adore les olives. Je préfère les acheter dénoyautés, c’est moins dangereux pour les dents! La devinette d’aujourd’hui: Quel est le point commun entre des olives et un terrain de foot?

Pour leur terrain artificiel, le stade Bouissou de La Ciotat (Bouches-du-Rhône) a trouvé une alternative locale et naturelle aux billes de caoutchouc synthétique habituelles. Ils ont préféré choisir un remplissage qui ne vient pas de l’autre côté de la planète mais en circuit court, des noyaux d’olives qui viennent du Muy, à une centaine de kilomètres de la ville.

Le gazon artificiel est toujours en plastique, mais au lieu du revêtement en caoutchouc, même jugé carcinogène par certains, les Ciotadens foulent des noyaux d’olives, les déchets de la production de l’huile d’olive. Ça nécessite moins d’entretien et, selon le responsable Romain Gensul, “la couche de noyaux assure la souplesse du revêtement et le bon drainage des eaux de pluie”.

Le matériau pour ce terrain de foot écoresponsable est issu directement des moulins à huile de Provence. Sans traitement, les noyaux sont juste reconcassés et séchés. Le club est donc sûr que la matière qui part peu à peu ne va pas polluer la mer.

La question sur toutes les lèvres: ça sent l’olive? Un peu, paraît-il, au moment des travaux, mais il semble que l’odeur s’en va rapidement. Quel dommage!

AN ECO-FRIENDLY FOOTBALL PITCH

Are you fed up with coronavirus? OK, let’s talk about something else, and something positive to boot.

I love olives. I prefer to buy them pitted, it’s less dangerous pour the teeth.Today’s riddle: What do olives and a football pitch have in common?

For their artificial pitch, the Bouissou stadium in La Ciotat (Bouches-du-Rhône) has found a local, natural alternative to the usual synthetic rubber beads. They preferred to choose a filling which doesn’t come from the other side of the planet but have short circuited to olive stones which come from Le Muy, around a hundred kilometres from the town.

The artificial grass is still plastic, but instead of the rubber surface, which is even deemed to be carcinogenic by some, the Ciotadens are treading on olive stones, a waste product of olive oil production. There’s less maintenance needed and, according to the official in charge Romain Gensul, “the layer of olive stones makes the covering flexible and ensures good rainwater drainage”.

The material for this eco-friendly football pitch comes directly from olive mills in Provence. Untreated, the pits are just crushed and dried. So the club can be sure that the matter which is gradually washed away isn’t going to pollute the sea.

The question on everyone’s lips: can you smell olives? A little, it seems, when the work was in progress, but the smell rapidly dissipates. What a shame!