LE PORT DE L’UNIFORME À L’ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE

juin 11, 2018

Maman, qu’est-ce que je dois mettre aujourd’hui?”

À Provins en Seine-et-Marne, cette demande des enfants d’écoles élémentaires sera chose du passé à partir de la Toussaint. Après concertation avec les parents d’élèves, le maire de Provins, Olivier Levenka, a annoncé que, à partir du mois de novembre, les écoliers doivent porter un uniforme.

62% des parents ont approuvé la proposition, une majorité d’accord, mais loin d’être retentissante. Quatre polos, deux pulls bleu ciel, une veste marine, deux pantalons, un bermuda ou une jupe. C’est ce qui attend les enfants, qui, eux non plus, ne sont pas tous d’accord. Voici l’opinion d’une enfant au micro de Franceinfo:

C’est nul, c’est comme si on remontait en arrière. On est en 2018, on n’est pas en 1900 je sais pas combien”.

Certains parents refusent de mettre la main au portefeuille, même si le prix de l’uniforme ne remonte qu’à 145 euros. Mais le maire a expliqué que, dès le deuxième enfant, la ville prendra à sa charge 50% du coût et pour ceux qui en ont vraiment besoin, on propose un fractionnement du paiement en 3, 6, ou 10 fois. Pour lui, la gratuité de l’école publique n’est pas en question. L’égalité des élèves et la discipline sont plus importantes.

Pour les Anglais, habitués aux uniformes scolaires, ça pourrait sembler une tempête dans un verre d’eau, mais pour les parents de Provins, c’est le début d’un débat qui a de beaux jours devant lui.

WEARING UNIFORM AT PRIMARY SCHOOL

Mum, what am I supposed to wear today?”

In Provins in Seine-et-Marne, this question from primary school children will be a thing of the past after All Saints Day. Following consultation with pupils’ parents, the mayor of Provins, Olivier Levenka, has announced that, from November, schoolchildren must wear a uniform.

62% of parents agreed with the proposal, OK it’s a majority, but not exactly resounding. Four polo shirts, two sky blue pullovers, a navy jacket, two pairs of trousers, shorts or a skirt. This is what awaits children who are also not all in agreement. Here’s the opinion of one child interviewed by Franceinfo:

It’s useless, it’s as if we’re going back in time. This is 2018, we’re not in nineteen hundred and whatever”.

Some parents are refusing to put their hands in their pockets, even though the cost of the uniform is only 145 euros. But the mayor has explained that, for a second child, the town will subsidise 50% of the cost and for people who really need help, 3,6 or 10 staged payments are proposed. For him, school being free is not in question. The equality of students and discipline are more important.

For the English, who are used to school uniforms, this might seem like a storm in a teacup, but for the parents of Provins, it’s the start of a debate which will run and run.