Le genre humain est en train d’évoluer. Rien de nouveau. Mais, connecté depuis sa petite enfance, l’homme commence à dépendre du virtuel.
Un enfant sur trois âgés de moins d’un an aurait déjà eu un téléphone portable entre ses mains. Les tout petits jouent à des jeux vidéo et certains savent même passer un coup de fil à mamie.
Mais cette utilisation déréglée des écrans représente un grave danger pour les jeunes enfants: troubles du comportement, de la socialisation et de la communication, retardement de langage, difficultés de concentration et d’apprentissage. Sur les écrans LCD des téléviseurs et des ordinateurs la lumière blanche est filtrée pour ne pas laisser passer la lumière bleue. Mais les smartphones et les tablettes diffusent la lumière bleue et sont donc beaucoup plus nuisibles.
Être accro aux écrans dès le plus jeune âge risque d’empêcher l’enfant d’exprimer ses émotions et ses besoins. Chaque génération connaît un nouveau monde, parfois méconnaissable à ses parents. Mais l’engouement pour l’informatique des bambins d’aujourd’hui, va-t-il signaler la fin de l’humanité telle que nous la connaissons et le début des hybrides hommes-robots?
BABIES ALREADY ADDICTS
The human race is evolving. Nothing new there. But, on line since early childhood, man is beginning to be dependent on virtual reality.
One in three children under the age of one is said to have already handled a mobile phone. Very small children play video games and some even know how to phone granny.
But this unregulated use of screens represents a serious danger for young children: behavioural, social and communication problems, delays in acquiring language, concentration and learning difficulties. On television and computer LCD screens, white light is filtered to stop blue light getting through. But smartphones and tablets diffuse blue light and are therefore much more harmful.
Being addicted to screens from very early years risks preventing a child from expressing its emotions and needs. Every generation experiences a new world, sometimes unrecognisable to its parents. But today’s tiny tots’ infatuation with computers will it mean the end of humanity as we know it and the start of man-robot hybrids?