SANS-PAPIERS SANS ESPOIR

Si vous passez par Calais en revenant de vos vacances en France, dédiez une pensée aux migrants qui donneraient n’importe quoi pour vous accompagner.

Depuis le printemps, la population  migrante a doublé. Dans des camps de fortune qu’on appelle les jongles, dans des tentes et à l’abri des bâches, quelque 1200 personnes jouent au chat et à la souris avec les autorités françaises

Ça fait douze ans depuis la fermeture de Sangatte, le centre d’accueil  qui a défrayé la chronique pour les conditions pénibles et sordides dans lesquelles on hébergeait des immigrés sans-papiers qui cherchaient à passer au Royaume-Uni. Car Calais est l’endroit le plus rapproché de la Grande-Bretagne pour des passages par ferry ou par le tunnel. À cette époque c’était plutôt des Afghans et des Kurdes, aujourd’hui ce sont des Érythréens et des Soudanais.

S’ils survivent au voyage chargé de danger depuis leur pays natal, ils peuvent s’attendre à des blessures de la part des CRS, au refus des commerçants de les servir et à un manque de services médicaux. Réussir à forcer les portes d’un camion, se cacher là-dedans et ne pas se faire repérer devient de plus en plus difficile, grâce à une sécurité renforcée. Chaque soir des dizaines vont tenter leur chance.

C’est une triste situation que les gouvernements britanniques et français semblent peu enclins à résoudre.

 

 SANS PAPIERS

 

ILLEGAL IMMIGRANTS WITHOUT HOPE

If you come back from your holidays in France via Calais, spare a thought for the migrants who’d give their right arm to go with you.

Since the spring, the migrant population has doubled. In makeshift camps known as ‘jungles’, in tentes and under tarpaulins, some 1200 people are playing cat and mouse with the French authorities.

It’s been twelve years since the closure of Sangatte, the reception centre which achieved notoriety for the difficult and squalid conditions in which illegal immigrants trying to get to the UK were housed. Calais is the closest place to Great Britain for crossings by ferry or through the tunnel. At that time, it was mainly Afghans and Kurds, today it’s Eritreans and Sudanese.

If they survive the journey fraught with danger from their native country, they can expect injuries from the riot police, shopkeepers refusing to serve them and a lack of medical services. It’s becoming more and more difficult to succeed in forcing open the doors of a lorry, hiding inside and not getting spotted, thanks to increased secruity. Every evening, tens of people try their luck.

It’s a sad situation which neither the British nor the French government seem inclined to resolve.

 

Visit my website: http://www.saliannefrenchfocus.com

 

One Response to SANS-PAPIERS SANS ESPOIR

  1. Justerman dit :

    I am learning to read French, so thanks for all these articles. Re. your final comment: I would say instead that the British and French governments do not know how to solve the problem (other than, of course, lifting controls on immigation into the UK)

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