L’HOMME QUI RIT

décembre 28, 2012

Quoi qu’on en dise, Gérard Depardieu reste un monstre sacré du 7e art. Son statut fiscal continue de fasciner la presse française, mais les cinéphiles s’intéresseront plutôt à la sortie en salle le 26 décembre d’un nouveau film avec Gégé pour vedette. Il semble avoir bon pied bon œil dans le rôle d’Ursus, le directeur d’une troupe foraine qui sauve deux orphelins, dans une adaptation du roman de Victor Hugo L’Homme qui Rit.

Rien à voir avec la vache qui rit, c’est l’histoire de Déa, une fillette aveugle et de Gwynplaine, un garçon marqué au visage par une cicatrice qui lui donne en permanence une sorte de rire.

Hugo critiquait ouvertement la société française du 19e siècle et ses thèmes sont toujours d’actualité. À noter que c’est cette histoire du jeune homme au sourire permanent qui a inspiré la figure du Joker, le grand ennemi de Batman.

L’ouverture des portes de la célébrité et de la richesse éloigne Gwynplaine des deux seuls êtres qui l’aient toujours aimé : Déa et Ursus. Il y a certes une leçon à tirer de cette histoire.

Un film à ne pas manquer, même si vous hésitez à contribuer à la fortune de l’acteur le plus connu du cinéma français.

Français : Page de garde du livre de Victor Hu...

Français : Page de garde du livre de Victor Hugo, l’Homme qui rit, édition de 1876, Illustration de Daniel Vierge. (Photo credit: Wikipedia)

THE LAUGHING MAN

No matter what people say, Gérard Depardieu remains a cinema superstar. His fiscal status continues to fascinate the French press, but film buffs will be more interested in the opening on 26th December of a new film starring Gégé. He seems to be in good shape in the part of Ursus, the director of a travelling fairground troupe who saves two orphans, in an adaptation of Victor Hugo’s novel ‘L’Homme qui Rit’ (The Laughing Man).

Nothing to do with the laughing cow, it’s the story of Déa, a young blind girl and Gwynplaine, a boy with a scarred face which makes him look as if he’s permanently laughing.

Hugo was openly critical of 19th century French society and his themes are still valid today. By the way, this story of the laughing man was the inspiration for the face of the Joker, Batman’s deadly enemy.

The opening of the doors to fame and fortune put a distance between Gwynplaine and the only two people who’ve ever loved him: Déa and Ursus. There’s certainly a lesson to be learnt from this story.

A must-see film, even if you’re reluctant to contribute to the fortune of French cinema’s most well-known actor.